Léman

Il n'est pas seulement paysage.

J’ai photographié notre lac comme on explore une surface vivante.
Fluide, dense, mouvant, réverbérant.
Parfois il absorbe la lumière, parfois il la projette —
comme un métal en fusion.

Le Léman attire.
Comme un aimant.
Un champ silencieux qui capte le regard et suspend le temps.
On croit y voir un reflet, on y rencontre un écho.

Les textures y sont multiples, imprévisibles.
Parfois lisses, presque abstraites.
Parfois granuleuses, griffées, comme une peau qui réagit à un courant.

Chaque image est une trace.
Une tentative de retenir ce qui ne cesse de passer.

Ce travail n’est pas une documentation.
C’est une dérive visuelle.

Photographier ce qui me traverse, à mesure que je le rencontre.

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III FLEUR BLEUE ? JAMAIS. Les tulipes se rebellent contre le romantisme...